mercredi 21 novembre 2012

Le complexe des étudiants en communication


C'est avec un peu de rancune que j'écris ce post aujourd'hui. Il y a 14 mois, j'ai intégré une Haute-Ecole de sciences sociales. Leur credo est simple : proposer un maximum de pratique, dès la première année pour former des pros de la communication. Une école qui ouvre les bras aux étudiants qui souhaitent se plonger au plus vite dans le monde du travail. Les débuts ont été fort glorieux. J'ai adoré chacun de mes cours. Sentant assouvir ma soif de savoir au moindre cours de sciences humaines, je me sentais éveillé à des connaissances auxquels je n'avais pas accès. Débarrassée des mathématiques qui étaient la croix que je portais durant toutes mes secondaires, j'arrivais à apprécier l'école et à me sentir à ma place.
Malheureusement, dans un milieu ultra fermé et sollicité, tirer son épingle du jeu est quasi mission impossible. Les difficultés se sont présentées lors de mon premier stage. Je l'ai fait dans une super PME qui m'a appris les balises du milieu professionnel. Travailler dans la rédaction suppose de travailler un maximum pour gagner un minimum d'argent. "Je suis plus mal payée que le boulot le plus mal payée" dixit la journaliste qui m'encadrait. "Si tu veux gagner ta vie, change d'orientation ! " On me l'a faîtes à plusieurs reprises celle-là et j'ai fini par me faire à l'idée.
Autours de moi, tout le monde étudie le commerce, le droit, l'économie. D’autres sont plus pragmatiques. Leur but est d'accéder à l'emploi le plus facilement possible à la fin de leurs études. Etudier les soins infirmier ou la pédagogie, c’est s’assurer la sécurité de l’emploi : un avantage indéniable dans un monde en crise.

Alors pourquoi des études qui ne rapportent ni argent, ni accès aisé à l'emploi remportent tout de même tant de succès?
En effet, les chiffres sont éloquents. En Belgique, un bon millier de jeunes sont diplômés en communication chaque année. Tandis que le taux d'accès à l'emploi frôle tout juste les 50 %( après six mois de recherche active d'emploi). Les places sont chères et rares. Et en top 1 des métier de la com qui n’embauche pas : celui de journaliste.

Sommes-nous juste des rêveurs ?
Lorsque j'évoque la question de mes études avec ma famille ou mes amis, les visages se crispent ou se montrent ironique.  Alors, oui, on se sent vite un peu complexé. L'avenir m'inquiète et m'effraie. Je continue à me nourrir de l'espoir que le lendemain sera meilleur mais rien n'est moins sûr. On étudie par amour et non pour un quelconque intérêt. On est passionné, rêveur mais surtout, très humaniste.

Une remise en question appuyée par la crise
Dans une entreprise où les finances se portent mal, le premier poste à être supprimé est celui de la communication. Imaginez le phénomène dans un monde frappé par la crise.  

7 commentaires:

  1. ^_^ Sympa l'article! Si en France c'est le monde de la com est un milieu plus fermé qu'ouvert, en Guyane il n'est pas aussi développé! M'enfin, je garde la motivation!

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  2. Hi ce billet m'a bcp touché par ce billet parceque j'aurais dû après mon bacc faire des études supérieures en sciences de la communication,mais un de mes grands frères me les a fortement deconseillées.par un concours de circonstances j'ai atteri dans la faculté de sciences politiques de l'université de turin en italie,j'ai obtenu ma licence, mais elle ne me sert à rien puisque je suis au chomage,et dans c pas different en ce qui conçerne bcp de peronnes qui ont fais des études en economie et droit et communication que je connais.c vraiment à croire qu'on n'a pas besoin de nous dans le monde de l'emploi,pour espèrer du moins où je vis il faut avoir étudié dans les domaines de la santé et de l'ingegnerie.dans la phase actuelle que nous vivons il faut etre réaliste lorsqu'il s'agit de s'orienter et c pas gagné du tout lorsque tuas quitté ton pays d'origine pour aller en terres étrangères .

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  3. Bonjour Christelle,

    J'espère que tu vas bien ! Je crois qu'on est bcp de jeunes à ne pas avoir bcp d'espoir dans l'avenir. On dit que notre génération sera la première à connaitre un confort de vie inférieur à celui de ses parents... Enfin, keep hope ! Y a que ça à faire après tout. Perso, je pense bcp à me lancer en tant que freelance après mes études. Je me dis que c'est le mieux. Regarde les différentes options qui s'offrent à toi. Voyager? Changer d'orientation? Refaire des études? Think about it !! COURAGE A nous ! :-)

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  4. Merci lidya je vais bien j'espère que toi aussi.je suis entièrement d'accord avec toi pa rapport à ce que tu as dis au debut,je me rappelle que par rapport à ça le proff de sociologie d'une formation que j'ai debuté cette année a dit qu'à son epoque,bref lorsqu'elle avait une vingtaine d'année,elle avait le choix entre plusieurs possibilités par rapport à sa carriere,or de nos jours faudrait meme s'estimer heureux de trouver quelquechose.moi je suis serieusement entrain d'enviseager un changement d'oriention,c peut etre le prix à payer pour espèrer trouver du travail pour nous autres qui avons des diplômes qui ne "pèsent pas lourd" dans le monde de l'emploi.

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  5. Très bel article je me demande si c'est pas simplement un sentiment généralisé après ses études ou un peu avant la fin on réalise la déception qu'elles sont vraiment.

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    1. Bonjour Chris ! Arf, c'est vraiment pas évident mais le tout c'est de pas se décourager je pense. Le gros problème c'est qd on est pressé de trouver un travail souvent ds un secteur qui ne nous convient pas. Je vais peut-être faire un update de cet article. :p

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