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vendredi 2 mars 2018

Le militantisme en ligne comme espace de liberté dans une culture qui pousse au silence


Enfance et extraversion..
Je suis une personne de nature extravertie.
Depuis petite, j'aime être entourée de gens et mes proches me donnent toujours le sourire. Je suis née et j'ai grandi en Afrique, dans une famille où le collectif est extrêmement important. J’ai appris que dans notre culture, il n’était pas possible d'être heureux si ce bonheur n'était pas partagé.
Et pourtant, j’ai également appris à garder le silence...
Plus jeune, je me rappelle avoir souvent ressenti de la frustration lors de conversations avec des personnes adultes. C’était à peine si j'étais invitée à table et on me faisait clairement comprendre que je n'avais jamais mon mot à dire.
Petit à petit, j'ai internalisé tout ça et j’ai pris l’habitude de ne pas attirer l’attention des personnes plus âgées.
En grandissant, je me suis rendue compte que me taire a été utile dans beaucoup de situations. Par exemple, en secondaire, j’ai évité beaucoup de conflits avec des professeurs qui pouvaient avoir des propos problématiques racistes ou humiliants.


Me taire au travail..
Mais ce silence est également extrêmement difficile à vivre à l'âge adulte.
Quand je suis dans une réunion, j'ai du mal à exprimer mon opinion car je ne me sens pas légitime. Et me taire ne veut pas dire que je n'en pense rien. Peut-être que mon opinion peut être intéressante et utile. Je le sais et pourtant, c'est tellement plus facile à dire qu'à faire.
Oser parler est très dur pour moi et c'est extrêmement handicapant dans le monde du travail. Dans un monde où les 'grandes gueules' ont souvent le dernier mot, il est important de se montrer proactif, de se mettre en avant, de montrer son potentiel pour prouver qu'on est meilleur que les autres. Difficile dans ce type d'environnement, de garder le silence.
Je me rappelle avoir eu cette onde de choc un jour en observant une jeune fille. Elle devait avoir le même âge que moi, le même type de parcours. Pourtant, elle adorait s'exprimer, se mettre en avant, prouver qu'elle valait la peine. Et je l’ai enviée pour ça.
Let’s take a seat on the table
Je me rends compte que le militantisme a eu un impact positif sur toutes mes frustrations. Je pense qu'inconsciemment, voir des gueulos, m'a toujours fait fantasmer.

Voilà enfin un endroit où mes prises de paroles étaient vues comme positives. J'avais l'impression d'être vue et traitée d’égal à égal dans ce milieu. Autant dans les réunions face to face que sur le web.
Je pense que ce n’est pas pour rien qu’autant de femmes noires s’expriment et créent des espaces d’expression sur Twitter via des blogs ou des podcasts… Ces espaces sont primordiales car nous sommes habituellement privées des sphères de discussions et de prises de décisions. Comme Solange nous invite à le faire dans son album ‘a seat on the table’, nous reprenons nos droits en prenant une place à table.




lundi 27 juin 2016

Mon retour au naturel, une quête d'identité


Négritude et estime de soi 
16 ans, c’est la fin de l’adolescence. C’est une période où on fait des choix déterminants pour son avenir. Et c’est durant cette même période que j'ai découvert la blogosphère du cheveu crépu. Très souvent, le retour au naturel marque également un pas vers un questionnement sur son identité.

Quand on se rend compte, à 16 ans, qu’on ne se connaît pas, ça soulève des questions : Pourquoi je ne connais pas mes cheveux? Pourquoi ai-je toujours cru que le cheveu lisse était synonyme de beauté, contrairement au cheveu crépu? Le mouvement afro a été intrinsèquement lié au mouvement des droits civiques des États-Unis. Il y a toujours eu un lien entre cheveux crépus et recherche d'identité. ​Toutes ces questions se posent et on ne peut s’empêcher de nourrir son âme d’activiste quand nos consciences s’éveillent sur ces sujets.

Mon aventure capillaire a été faite de haut et de bas et j’ai notamment redéfrisé mes cheveux à cause des pressions importantes de mon copain de l'époque. Ce qui est amusant, c'est qu'à la fin de la relation, j’ai refait un big chop, tout en sachant que ça ne lui plairait pas. C'est ainsi que je me sens libre et moi-même. Avec des cheveux courts ou longs mais surtout, crépus.

Aujourd’hui, mes cheveux naturels font partie de ma vie et de mon quotidien. J’en prends soin à ma manière et j’évite de forcer sur le peigne. Je me fais des tresses très régulièrement et je suis en parfait accord avec moi-même.. Je me plais et après tout, c’est l’essentielEst-ce que le défrisage est au cheveux ce que l’éclaircissement est à la peau? 
D'abord et avant tout, je veux rassurer les filles qui me lisent en leur disant : «Votre corps vous appartient et vous avez le droit d'en faire ce que vous voulez !» Mais je crois qu’il est important de réfléchir sur ce sujet et d’avoir une discussion franche et posée. Le défrisage de cheveu, c’est souvent quelque chose qui va de soi. On peut même dire que c’est une injonction sociale. Dans certains milieux, si on voit quelqu'un qui ne veut pas le faire, on va très souvent l’assaillir de questions et ne pas comprendre sa démarche. 
Bien que beaucoup de personnes reconnaissent l’éclaircissement de la peau comme un fléau, un énorme tabou demeure sur les cheveux. Je pense qu'il faut faire la paix avec eux. La question n'est pas de forcer tout le monde à retourner au naturel, mais plutôt de le promouvoir et de casser les idées reçues sur ce type de cheveu
 
Je pense que ce dont les femmes noires ont besoin, c’est d’être représentées. Ne plus se sentir comme un ovni dans un monde dominé par une esthétique européenne. Il faut aussi éduquer les individus et leur faire comprendre l’importance de l’acceptation de soi et ce, dès le plus jeune âge. 
Avec Internet aujourd’hui, on a la chance de créer des ponts et rassembler les gens dans des réseaux. C’est compliqué de se reconstruire après des années de colonisation et d’esclavage mental. Mais c'est génial de savoir que nos sœurs de New-York utilisent les secrets de nos grands-mères d'Afrique de l'Ouest. Par exemple,en utilisant du beurre de karité... 

En conclusion... 
Retourner au naturel a eu un énorme impact sur ma vie et a changé mon mode de pensée. Je pense que la révolution est en marche et je suis contente de me dire que je vais pouvoir partager cet amour du naturel avec mes enfants et mon entourage. 
 
Première publication, le 16 février 2016 sur le blog Racines Crépus, à découvrir ici

samedi 11 juin 2016

à l'aube de mes 25 ans


Je suis en train de passer le stade ultime qui me pousse vers l'âge adulte. Il n'y a vraiment plus de retour en arrière possible et pourtant... Je me suis rarement sentie aussi vulnérable. Je n'ai pas de travail, pas de voiture, pas de studio, pas de fiancé et pourtant... Je suis consciente de tout ce qui m'entoure.
Je suis de plus en plus politisée et militante. J'ai envie d'agir de tous les côtés. ONline, OFFline... Mais c'est vidant, épuisant et dans une certaine mesure inutile.
Paradoxalement, j'ai envie d'avoir une vie sereine et paisible car j'ai lu que les psychoses se manifestaient en général entre 18 et 25 ans, après un traumatisme. Pour l'instant tout va bien, ou presque. J'essaie de pratiquer le self care dans le sens où je m'extirpe des situations qui pèsent trop lourds sur mes épaules. Mon espace de liberté est en fait vraiment énorme. Je me dis que c'est peut être la dernière fois dans ma vie que le champ des possibles est aussi vaste. C'est très positif et pourtant, ça me fait peur.

Ne plus s'excuser d'être qui l'on est
J'ai souvent tendance à ne pas m'assumer entièrement. Je n'assume pas toujours ce que je suis alors qu'au contraire, je devrais être fière de moi. Je sais pas à quoi c'est dû mais j'ai l'impression que le sentiment de honte et de gêne empiètent beaucoup trop sur ma vie. Comme beaucoup, j'ai décidé d'arrêter de me sentir désolée tout le temps. I ain't sorry no more. :)

être beaucoup trop éveillée
Quand j'imaginais ma vie adulte, étant enfant, je voyais surtout les accomplissements. Aujourd'hui, je me dis qu'on avait une vision beaucoup trop pragmatique de ce que devait représenter le futur. Comme si l'âge adulte se résumait à son capital financier et matériel. Alors que le développement spirituel et intellectuel d'une personne occupe aussi une place importante. Le doute est également inhérent à mon passage à l'âge adulte. Mais aussi dans une certaine mesure, la sagesse. Grâce à mes études, aux livres, aux blogs que je lis, j'ai pu accumuler un certain nombre de savoirs qui font que je me sens TELLEMENT consciente des problèmes de justices sociales. Certes, le savoir est une arme mais cette arme peut aussi se retourner contre soi quand ce savoir nous consume.

Je ne sais pas encore ce que me réserve le futur mais à l'aube de mes 25 ans, ma seule certitude, c'est mon envie d'être libre.

mardi 5 janvier 2016

La quête de savoir et la quête de sens...

Je commence l'année par une question et une réflexion qui est constante dans ma tête en ce moment...

"On est nombreux à tâtonner pour trouver du sens là où il n’y en a pas, une raison de sortir du lit le matin. A peu près au même moment que toi, j’ai pensé qu’il résidait un sens dans une soif de découverte qui m’a poussée à bouffer de la culture à outrance, quitte à m’y obliger les jours où la motivation n’y était pas. A chaque nouvelle pièce ou nouveau livre, j’ai l’impression de m’être lavé les yeux et de voir le monde d’un regard neuf. Parfois comme à toi, ça ne me parle pas. Mais je suis contente d’être passée par là mais en ce moment j’ai l’impression de retomber dans un sentiment de vacuité. 
En fait, découvrir tout ceci ne m’a pas fait avancer tant que ça. Et j’ai continué à tourner en rond mais avec quelques distractions en plus. Oui en fait c’est ça, je me mets à croire que la culture est juste une distraction de plus que certains placent au-dessus du jeu vidéo mais sans réel fondement à cette hiérarchie. (…) 

Au fond, pourquoi essayer d’en savoir plus sur le monde ? Ça n’a pas vraiment plus de sens que de rester coucher aujourd’hui. Est-ce qu’une somme de connaissances, le fait d’avoir découvert tous ces regards incarnés dans une œuvre d’art nous change réellement en profondeur ? "

Et vous, qu'en pensez-vous? 

J'ai découvert cette petite réflexion dans une vidéo de SolangeTeParle. C'est une artiste qui me parle vraiment en fait. 
A très bientôt ! 

samedi 26 décembre 2015

jeudi 22 octobre 2015

5 choses positives qui résultent de l'absence de passions

Je redoute souvent quand les personnes me demandent quelle est ma passion.
Contrairement à beaucoup de personnes, je n'ai pas de centres d'intérêts clairs et figés. J'aime faire beaucoup de choses mais sans vraiment m'engager dans une activité. Il n'y a rien qui puisse me faire vibrer au point d'oublier tout le reste.
J'aime les livres, le digital, les êtres-humains.... J'ai essayé plusieurs passe-temps en rapport avec ça mais aucune de ces activités ne m'a comblée au point d'en oublier tout le reste.

Alors, que peut-il y avoir de positif là-dedans? Pas mal de choses, je pense. Dans cet article, je vous propose déjà 5 points positifs qui peuvent sujets à débat en fonction de son échelle de valeur.
Le cliché de la personne qui n'a pas de passions... Credit photo : John Hohlcroft


1) S'occuper peut s'exprimer de manière totalement différente tous les jours
Tous les ans (ou presque), je pars à la recherche d'une nouvelle occupation auquel consacrer du temps et par la même occasion, m'aider à définir qui je suis. Mais au final, je suis souvent trop curieuse pour ne pas essayer quelque chose d'autre l'année, le mois ou la semaine suivante. Et par conséquent, délaisser l'activité en question. Est-ce parce que je suis trop dispersée et incapable de me concentrer sur la moindre activité ? Peut-être... Je peux danser, chanter, rencontrer de nouvelles personnes et ouvrir mon esprit. Le revers de la médaille est que cette tendance m'empêche de dépasser le stade de débutant.

2) On a du temps à consacrer à nos pensées.
Je pense que les personnes qui n'ont pas de passions ont plus de temps pour faire de l'introspection. Réfléchir sur soi-même, sur le monde... Au final, une passion, c'est une forme de divertissement qui (dans certains cas) peut nous éviter de nous poser de véritables questions existentielles.


Singes de la sagesse: « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ». À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.
3) On peut se concentrer sur d'autres sphères de notre vie
Le travail et/ou la famille peut devenir une sorte de point focal. En ayant des hobbys moins contraignants, on peut consacrer du temps à l'être aimé(e) ou alors, se plonger dans le travail et y trouver un lieu de réalisation de soi.

4) On est moins enfermé dans un mode de pensée.
Souvent quand on aime vraiment quelque chose, on voit le monde à travers cette perspective. Je m'explique... Un passionné de sport peut avoir tendance à appliquer les notions liées à cette activité dans sa vie professionnelle et personnelle. En accordant, par exemple, une place primordiale à la compétition, à l’endurance et aux performances physiques dans sa vie
En ayant aucune attache, on se peut se créer ses propres valeurs et sa propre vision du monde sans être trop influencé par un schéma pré-existant.


5)Ne pas avoir de passions, c'est être libre?
Dans les livres de développement personnel, je lis souvent qu'il est vital de trouver sa passion et que c'est une véritable tare de ne pas en avoir. Je pense surtout que cette injonction fait partie de la panoplie de vagues conseils liés au capitalisme et à l'individualisme. Trouver sa passion, être exigeant avec soi-même, avoir des objectifs clairs, devenir riche... Ce sont des aspirations que partagent beaucoup de personnes mais qui sont en réalité liées aux normes de la société occidentale. Et si on avait d'autres rêves, d'autres valeurs et d'autres ambitions?

Et si ne pas avoir de passions, c'était une forme de liberté? Libre de goûter, d’expérimenter et de tester...
Pour ma part, je suis convaincue que ma vie est trop courte pour m'enfermer dans un domaine particulier.

mardi 14 juillet 2015

Les boutons d'acné, une chance?

Je sais que mon titre peut paraître racoleur. Mais au fond, c'est bien de ça qu'il s'agit.

Une enfant précoce


J'ai été pubère relativement tôt. Je me rappelle que le regard des garçons, les histoires des plus grands, les séries télé pour ado m'ont très vite donné envie de devenir grande. Alors vers 10-11 ans, j'ai commencé à voir mon corps se transformer en même temps que mon enfance se dissiper. A cette époque (il y a donc plus de dix ans), c'étaient les débuts des réseaux sociaux. Je passais déjà pas mal de temps sur la blogosphère aka Skyrock (BIG UP à ceux qui ont connu l'ancêtre de FB!) Et le reste du temps, je chattais sur MSN avec des garçons mignons de mon entourage. Ma beauté angélique de petite pré-ado m'avait permis de briser des cœurs mais aussi d'avoir des préoccupations qui 'n'étaient définitivement pas de mon âge.


Acné et gros cratères

En quelques années, ma jolie peau de bébé s'est transformée en champ de bataille faisant fuir tous mes prétendants. Cette situation m'a fait du mal. J'ai eu des problèmes de confiance en moi mais ça m'a aussi permis de travailler sur d'autres facettes de ma personne.

Introversion et introspection
Je ne pouvais plus compter sur mon physique pour plaire aux gens. Je suis devenue un peu plus introvertie parce que je n'osais pas toujours affronter le regard des autres. Avec le temps, je me suis découverte des passions qui sont toujours d'actualité aujourd'hui. J'ai commencé à lire des livres, à travailler sur des logiciels de retouche photos, je me suis mise à faire de la musique, à apprendre un peu d'histoire et de politique, à m'intéresser à la spiritualité... Bref, j'ai appris toutes ces choses qui font aujourd'hui entièrement partie de ma personne. Je suis heureuse d'être passée par là et de m'être rendre compte qu'on est tellement plus que notre jolie sourire. J'ai honnêtement l'impression que passer par là m'a permis de changer mon regard sur moi-même et sur les autres.
J'ai compris que le physique n'était que peu de chose par rapport à tout ce qui nous entoure. Je suis devenue moins superficiel et ça m'a fait vachement de bien.



mardi 10 juin 2014

Faut-il être folle pour faire le big chop?

Au mois d'octobre dernier, j'ai fait un big chop sur un coup de tête. (Notez le jeu de mots! )
Durant l'été, j'avais de très longues tresses, ce qui a accentué le choc.


 Je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé de big choper. On pourrait comparer mon expérience à celle de Britney lors de son rasage de tête. Je vivais un passage à vide et j'avais envie d'un changement radical dans ma vie comme dans ma crinière. 

De plus, je me suis toujours beaucoup trop prise la tête sur cette partie de mon anatomie. La blogosphère m'avait influencer à devenir naturelle une première fois. Et puis, je m'étais lassée et j'avais défrisé et coloré mes cheveux. J'avais envie de me prouver qu'il n'était pas nécessaire d'avoir de longs cheveux pour être belle et féminine. Il y a une telle pression de la société sur les cheveux des femmes. C'est le bijou naturel de la femme, à telle point que dans certaines sociétés, il faut les cacher pour éviter d'être provocante. Je savais que beaucoup de personnes allaient désapprouver mon choix mais cette idée m'excitait. J'ai toujours aimé être une rebelle et ne rien faire comme les autres. Donc je n'avais pas peur. Et pour ne rien vous cacher, j'avais regardé pas mal de fois la vidéo de Shameless Maya sur son big chop. J'avais adoré sa vision des choses et le courage qu'elle a eu de couper de si beaux cheveux. J'ai toujours essayé de vivre avec cette philosophie : se rappeler que notre physique, ce n'était qu'un paquet cadeau. Ça sonne très cliché, mais c'est tellement vrai que le plus beau se trouve à l'intérieur. En fait, je ne veux pas avoir honte d'être différente : Be Shameless ! En regardant la vidéo, j'ai mis sur ma to-do list le fait d'un jour couper mes cheveux. 
La seule chose qui me rendait anxieuse c'était la réaction de mon copain. Et elle n'a pas tardée à se faire entendre. Heureusement, il est resté compréhensif et il ne m'a pas ennuyé très longtemps avec ça. 
Au final, ce sont les gens les plus proches de moi qui n'ont pas vraiment aimé mes cheveux courts. Mes connaissances ont plutôt apprécié. (Après, je ne sais pas si c'était hypocrite ou sincère)

Entre-temps, j'ai remarqué que le regard des gens sur moi était différent. On me prenait plus au sérieux. Je pense qu'au fond, les gens se disent qu'oser les cheveux courts, c'est forcément synonyme d'être une dure à cuire! Honnêtement, j'ai apprécié ça ! Les gens me donnaient enfin mon âge (21 ans ) alors que j'ai l'habitude de passer pour une gamine.
  
Le plus dur à gérer, c'est la repousse. Et à ce moment là, il vaut mieux faire des tresses je trouve. Au fond, ça a été une super expérience que je recommande au plus grand monde. Mais il faut être prête à essuyer les critiques et se rappeler qu'au fond, ce ne sont rien d'autre que des cheveux.

samedi 10 août 2013

Ce mal si puissant qu'est la haine de son semblable


Une identité subie

Je suis belge, d'origine rwandaise, africaine et surtout noire. Cette couleur est la première chose que vous allez de remarquer chez moi. En me regardant, la seule certitude qu'on peut avoir, c'est que je suis noire. J'apprécie cette couleur. Mais je n'en suis pas fière. Je suis telle que je suis, je n'ai rien fait pour naître ainsi mais j'ai appris à aimer et à embrasser ma situation.

Une culture partagée

J'ai des amis de toutes les couleurs mais pour être honnête, je m'entends particulièrement bien avec ceux qui partagent mon identité négroïde. Je n'ai aucun problème avec les autres ethnies mais lorsqu'on partage la même culture, on se comprend mieux. Dans mon cas, cette culture est plutôt versatile. Elle est en fait un melting pot de plusieurs éléments qui ont construit la personne que je suis aujourd'hui.
Alors quand je tombe sur des gens qui me ressemblent à bien des niveaux, il est normal que le courant passe tout de suite.

Une rivalité amère
Malheureusement, dans la diaspora africaine, il y a pas mal de choses qui viennent court-circuité la bonne entente qui devrait planer. Combien de fois j'ai entendu certains croire que une ethnie était supérieure à l'autre. Qu'on le dise sérieusement ou pas, ce genre de pensée entraîne des atrocités comme au celles qu'a connu le Rwanda en 94. Pourquoi j'entends des gens dire que dans tel pays, les femmes sont plus belles? Ou que dans tel pays, les gens sont bêtes? Les causes de cette mésentente peuvent être diverses : des rivalités, des guerres qui se passent loin mais qui se répercutent ici... Pas mal de chose qui en réalité n'ont pas lieu d'être mais qui se taillent quand même la part belle.C'est ainsi que l'on se retrouve avec des idées reçues, des mythes, du nationalisme exacerbé. Toutes des choses qui n'ont aucun sens à partir du moment où l'on comprend que les frontières africaines sont très relatives. Je ne vais pas refaire un cours d'histoire mais je veux juste ouvrir les yeux à ces gens qui se pensent supérieur. Ou qui ont tendance à médire sur leurs frères. Les terres africaines ont souvent subi l'adage du "diviser pour mieux régner". Alors qu'on sait tous que l'union fait la force. Bien que l'on ne puisse pas changer le passé, on peut construire le futur en respectant le bel héritage reçu de nos ancêtres.

dimanche 28 avril 2013

De l'art de détester son corps...

On vit dans un monde étrange. A l'ère où 90 % des femmes se disent complexées, le culte de l'amour propre est à son apogée. Les réseaux sociaux font de la promotion de soi-même un métier à temps plein. On se montre sous son plus beau jour et une bonne partie de vos amis aiment et commentent vos photos. Pourtant, les gens se sont rarement sentis aussi mal dans leur peau.


Sur Instagram, on suit les moindres mouvements de Kim K. et de sa grossesse épaisse pour se rassurer. Sur Tumblr, on suit les thinspiration ou les blogs de fitness. Mais au lieu de vraiment se bouger, on reste affamée devant le pc et absorbée par tant de beauté.


On trouve injuste de regarder les filles des Anges de la télé-réalité ingurgiter du Nutella sans jamais prendre un gramme. On envisage la chirurgie : implants mammaires, anneau gastrique ou autre?
Bref, notre corps est un champ de bataille dans lequel l'industrie alimentaire et les firmes consuméristes risquent de gagner la guerre.
Au plus on complexe, au plus on est tentée d'acheter : maquillages, abonnement fitness, extensions... Mais au moment où votre carte bleue sera gonflée à bloc, le prochain clip de Beyoncé va débarquer et vous faire perdre le moral.

Alors, arrêtons de complexer. Prenons soin de ce que l'on a sans se plaindre, sans grimacer et gardons une image positive de notre corps.

Aimons-nous ! 

samedi 2 mars 2013

Des tableaux qui disent tout

Aujourd'hui, je fais un post déco. Ce samedi après-midi, j'ai fait le tour d'une petite boutique à Bruxelles. C'est le Wibra, le magasin socialiste, comme dirait mon père. On y trouve de tout pour pas presque rien.Voilà deux tableaux originaux qui vont me donner le courage dont j'ai besoin en ce moment. Ils ont dû me coûter deux ou trois euros au grand maximum.




La vie n'est facile pour personne, j'en ai bien conscience mais parfois, il est important de se rappeler à quel point elle est belle. J'essaie de me concentrer sur mes proches et sur tous les jolis cotés de la vie que j'ai tendance à oublier. ( Surtout l'hiver) Redécorer son chez soi, ce n'est pas grand chose mais qu'est-ce que ça fait du bien!
Passez un bon week-end ! 
Bisous

mercredi 26 décembre 2012

Le compte à rebours est en marche...


Ouf! On l'a échappé belle, la fin du monde ne nous a pas frappés. 2012 peut tout doucement se rhabiller et laisser place à 2013. On termine de déballer nos cadeaux et on prend plein de nouvelles bonnes habitudes. Grande adepte des listes de résolutions has been, cette année encore, je me lance des objectifs que je compte bien tenir. Il est temps de se donner un petit coup de fouet et se donner les moyens de réussir ce qu'on entreprend. J'ai tendance à laisser tomber bien trop de projets qui me tiennent à coeur. Et comme dit Nicky Minaj  " You want to know what scares people? Succes. When you don't make moves, and you don't climb up the ladder, everybody loves you. Because you are not competition."  Je vous invite à rentrer dans la danse du succès et à réaliser vos souhaits, voeux et projets. Et surtout, vous donner les moyens d'y parvenir. Abandonner les mauvaises habitudes et mettre à profit votre précieux temps. Merci à vous d’en perdre un petit peu pour me lire. J
Je vous souhaite le meilleur, je retourne à mes études et je vous fais plein de bisous !
Joyeux Noel & Bonne année

dimanche 16 décembre 2012

Spectacle 381 jours: Interview


381 jours, c’est le temps qu’a duré le boycott des bus de Montgomery. Un acte de désobéissance civique qui a ouvert la portes à de grands changements. Rosa Park remet le flambeau à des jeunes bruxellois qui aspirent à un avenir meilleur.
La situation des noirs dans les années 60 et l’islamophobie ambiante des années 2000. Vu d’ici, tout les sépare mais une pièce met en scène ces deux époques qui se croisent et s’entrechoquent. En tournée jusque fin décembre, Ismael Akhlal nous explique les raisons de ce parallèle improbable.

1)      Quel est le lien entre Fruit étranger (votre première pièce) et 381 jours ?
Pour nous, Fruits Etranger c’est le constat d’une réalité. En 2010 à Bruxelles, les lois anti-discriminations existent mais qu’en est-il sur le terrain? Et après ce constat qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on se dit «  c’est tous des racistes » dans une position victimaire. Ou bien, on essaie de renier cette réalité. On s’est dit qu’il y avait toujours quelque chose à faire. C’est pour cela que l’on s’est plongé dans l’histoire du mouvement des droits civiques. A l’époque quel était leur constat ? Les noirs devaient céder leurs places dans un bus, ne pouvaient pas aller dans tous les  restaurants… Comment cette population s’est organisée et a fait en sorte de faire bouger les choses ? D’améliorer leur situation sociale ou du moins, juridique. On voulait en tirer les bonnes conclusions. Aujourd’hui, tandis que l’islamophobie est grimpante, que  pouvons-nous faire ici ? Alors le lien entre Fruits Etrangers et 381 jours ? On part d’un constat dans Fruit étranger et on décide d’agir dans 381 jours. On n’accepte pas cet islamophobie grimpante et le racisme très féroce. 381 jours se veut une ode à l’action.


2)      En avril 2011, Ras El Hanout a effectué un voyage aux Etats-Unis. En quoi cela a été nécessaire à la création de la pièce ?
 A la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), ils ont un carnet avec tous les politiques à qui ils ont soumis des projets. Ils reprennent ceux qui ont voté pour, contre et ceux qui se sont abstenus. Ce sont des outils qui leur permettent de mesurer la disposition d’une population majoritaire à accepter une population minoritaire.
C’est à la Howard University-la première université noire- qu’est née l’action de Rosa Park. C’étaient des actions coordonnées et la seule manière de venir à bout de cette ségrégation dans les transports en commun, c’était de le faire dans plusieurs Etats pour aller à la cour suprême.
Ils nous ont donné la matière pour pouvoir créer 381 jours. Aller aux Etats-Unis, était la seule manière de comprendre et de pouvoir expliquer ce qui leur est arrivés.

3)      Pourquoi avoir fait ce parallèle entre la situation des jeunes issus de l’immigration et celles des noirs dans les années 60 ? Beaucoup de choses les opposent : l’époque, l’ethnie, la religion…
Beaucoup de gens disent que la comparaison est un peu forte. Tout doucement, il y a des choses que les politiques disent qui étaient inimaginable il y a 20 ans. Comment ça se fait qu’il y a ce relâchement ? Pourquoi peut-on dire aujourd’hui, « je suis islamophobe » devant tout le monde sans avoir à rendre des comptes.  Ce parallèle n’est pas dans la violence subie. Aujourd’hui, cette violence est plus timide. C’est une violence symbolique. On ne parle plus de races mais de cultures. La conclusion est que l’égalité ne sera jamais acquise.


4) La pièce est essentiellement composée de jeunes maghrébins. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de communautarisme ?
On voit toujours le communautarisme chez les autres. C’est une différence liée à la perception. On ne parle jamais du communautarisme majoritaire. On peut très aisément parler d’un noir, d’un marocain mais une fois que l’on dit « une blanche », ça choque. Le différent, c’est toujours l’autre. Les personnes ne se voient pas eux-mêmes, comme différent. Parce que si je suis différent, c’est que lui est différent de moi.

5)      «  A change is going to come », cette chanson est le moteur de la pièce. Alors, ce changement doit venir du peuple et non plus des hautes sphères de l’Etat ?
Tout à fait. Ces associations représentent un cheminement vers l’empowerment. Le fait de pouvoir s’autogérer et de cheminer vers l’autonomie.
On tente de montrer que la population minoritaire peut rendre compte de ces discriminations et faire en sorte que la société change. Ces populations minoritaires sont vitales à la société d’aujourd’hui. Elles permettent de se dire à la population majoritaire : «  tiens, on y avait pas pensé ! » Par exemple, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Il faut avoir un handicap pour se rendre compte que dans la société, il y a beaucoup d’endroits inaccessibles. Le but est de faire comprendre qu’indirectement, ils nous discriminent par certaines normes qu’ils imposent. J’admire beaucoup le travail de Rokhaya Diallo. Elle dit qu’il faut pouvoir bousculer la société majoritaire, de sorte à lui faire comprendre que son horizon n’est pas la norme. Je vais vous citer un exemple qui est très parlant. Lorsqu’une personne de couleur blanche met un sparadra, ça ne se voit pas. Mais quand une personne de couleur noire met ce sparadrap, ça se voit. La personne qui l’a conçu n’est pas raciste mais elle a pour seul horizon la couleur blanche. 

Curieux de voir le teaser de la pièce ou les dates de spectacles? www.ras-el-hanout.be

mercredi 21 novembre 2012

Le complexe des étudiants en communication


C'est avec un peu de rancune que j'écris ce post aujourd'hui. Il y a 14 mois, j'ai intégré une Haute-Ecole de sciences sociales. Leur credo est simple : proposer un maximum de pratique, dès la première année pour former des pros de la communication. Une école qui ouvre les bras aux étudiants qui souhaitent se plonger au plus vite dans le monde du travail. Les débuts ont été fort glorieux. J'ai adoré chacun de mes cours. Sentant assouvir ma soif de savoir au moindre cours de sciences humaines, je me sentais éveillé à des connaissances auxquels je n'avais pas accès. Débarrassée des mathématiques qui étaient la croix que je portais durant toutes mes secondaires, j'arrivais à apprécier l'école et à me sentir à ma place.
Malheureusement, dans un milieu ultra fermé et sollicité, tirer son épingle du jeu est quasi mission impossible. Les difficultés se sont présentées lors de mon premier stage. Je l'ai fait dans une super PME qui m'a appris les balises du milieu professionnel. Travailler dans la rédaction suppose de travailler un maximum pour gagner un minimum d'argent. "Je suis plus mal payée que le boulot le plus mal payée" dixit la journaliste qui m'encadrait. "Si tu veux gagner ta vie, change d'orientation ! " On me l'a faîtes à plusieurs reprises celle-là et j'ai fini par me faire à l'idée.
Autours de moi, tout le monde étudie le commerce, le droit, l'économie. D’autres sont plus pragmatiques. Leur but est d'accéder à l'emploi le plus facilement possible à la fin de leurs études. Etudier les soins infirmier ou la pédagogie, c’est s’assurer la sécurité de l’emploi : un avantage indéniable dans un monde en crise.

Alors pourquoi des études qui ne rapportent ni argent, ni accès aisé à l'emploi remportent tout de même tant de succès?
En effet, les chiffres sont éloquents. En Belgique, un bon millier de jeunes sont diplômés en communication chaque année. Tandis que le taux d'accès à l'emploi frôle tout juste les 50 %( après six mois de recherche active d'emploi). Les places sont chères et rares. Et en top 1 des métier de la com qui n’embauche pas : celui de journaliste.

Sommes-nous juste des rêveurs ?
Lorsque j'évoque la question de mes études avec ma famille ou mes amis, les visages se crispent ou se montrent ironique.  Alors, oui, on se sent vite un peu complexé. L'avenir m'inquiète et m'effraie. Je continue à me nourrir de l'espoir que le lendemain sera meilleur mais rien n'est moins sûr. On étudie par amour et non pour un quelconque intérêt. On est passionné, rêveur mais surtout, très humaniste.

Une remise en question appuyée par la crise
Dans une entreprise où les finances se portent mal, le premier poste à être supprimé est celui de la communication. Imaginez le phénomène dans un monde frappé par la crise.  

vendredi 24 août 2012

La frontière franco-suisse

Sur la route de Genève


J'ai toujours adoré regarder les photos de vacances des gens. J'adore découvrir de nouvelles régions, m'émerveiller de paysages inconnus et rêver d'y faire un tour. Alors je me suis dit, que j'allais moi aussi, à mon échelle, vous faire découvrir un petit coin très beau. On a séjourné dans le sud est de la France, à 10 kilomètres de Genève. En découvrant le paysage, je m'en suis prise plein la gueule. C'était magnifique ! Le lac Leman est sublime et on a vu sur le Mont Blanc en arrière plan. De quoi passer des moments inoubliables.

La petite rivière de Divonne-les-Bains
A Evian
Ma petite lecture du séjour

dimanche 19 août 2012

Le jour où j'ai découvert... L'âge adulte

Selon Wikipédia, "L'être adulte doit intégrer des normes, des valeurs et satisfaire à ses obligations." Selon la loi, ça fait presque deux ans que j'ai atteins l'âge adulte. Selon moi, je ne me suis jamais sentie aussi juvénile.

Je suis la benjamine d'une heureuse tribu de 5 enfants. Il va sans dire que ma position familiale n'est certainement pas synonyme de responsabilité et de sérieux. Je reste tout de même, intimement persuadée que mon angoisse de grandir n'est pas due au fait que je sois la benjamine. C'est à cause de mon manque de confiance en soi, mon besoin permanent de me comparer et le regard inquisiteur de mes parents.
On a souvent tendance à dire que l'adolescence est l'âge ingrat. Mais la fin de l'adolescence est encore pire. On sait que l'on est à une période charnière de notre vie et qu'au moindre faux pas, on peut tout gâcher. Les pressions fusent de toutes part : avoir son permis, son bac, réussir sa première année d'unif, se dénicher un boulot...  En gros,se conformer à ce que la société attend de vous en tant que futur contribuable. Je pense que les parents n'ont pas idée d'ô combien,  il peut être angoissant de tout devoir mener de main de maître. On doit tout assimiler d'un coup et le tout, sans faire d'excès.

Il est clair qu'il est plus difficile de devenir adulte aujourd'hui. "D'abord parce que pour certains, le passage presque obligé par le bac est un calvaire. Ils sont souvent contraints de rester dans un système qui ne leur convient pas et les met progressivement en situation d'échec. De même, le fait que l'on ne puisse pratiquement plus travailler avant 18 ans.(...) On a abaissé la majorité à 18 ans, mais on ne donne pas aux adolescents la "caisse à outils" pour se construire." réussirmavie

Il y a une telle pression pour être un adulte performant très rapidement, qu'il peut arriver que l'on croit perdre alors qu'on est même pas encore entrer dans l'arène. Après tout, chacun son rythme. 

Je finis avec une petite chanson qui m'a inspiré cet article. Bon début de semaine !

mercredi 8 août 2012

Premier boulot, premier rateau



Je vous écrit ce post avec une pointe de nostalgie pour mon ancien job d'été. Durant le mois de juillet, j'ai pu joindre l'équipe d'une énorme chaîne de supermarché belge. Je me suis donnée corps et âme à ce travail difficile mais très bien payé. Si je devais faire une description du boulot, elle serait assez ingrate et pas très loin de Germinale. Je bossais dans un entrepôt en dehors de Bruxelles et chaque jour, je devais porter un tas de colis et les mettre dans un chariot. Rien de très compliqué me direz-vous et je suis bien d'accord! Malheureusement, ma faible masse musculaire m'a empêché de mener mon travail à bien. (En gros, ils ont mis fin à mon contrat 3 semaines avant la fin : enfer et damnation !)  Le salaire attrayant et la difficulté de trouver un job en ces temps de crise m’ont  aidé à serrer les dents lors des plaintes de mes employeurs et à me motiver lorsque le réveil sonnait à 4 heures. Mais de toute cette histoire, ce que je retiens, c'est la difficulté de se faire une place au soleil. Trouver le plus bête des boulots relève du parcours de combattant. Et bien que je ne comptais pas faire carrière en tant que réassortisseur, j'aurai eu un max de fierté si je ne mettais pas fait virer ! 
En espérant trouver un job qui me convienne la prochaine fois, je vous fait un max de bisous!  A la prochaine...

mercredi 27 juin 2012

Jeune,rebelle et amoureuse


Depuis toute petite, on rêve du prince charmant qui viendra nous enlever de cette prison dorée qu'est la maison familiale. Hors, lorsque ce prince présumé frappe à notre porte, il se trouve qu'il n'est pas toujours aussi charmant que ce à quoi on s'attendait. On dit qu'il faut embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver le prince charmant, alors on s’exécute.










 MalheureusementMalheureusement, l'histoire ne disait pas qu'on risquait de se faire mal autant de fois et même d'en arriver à souffrir de "pisanthrophobie. " (Qui serait la peur de refaire confiance à quelqu'un après de nombreuse expériences douloureuses en amour.)

En préparant cet article, j'ai retrouvé de vieux textes que j'écrivais, plus jeune (très jeune) mais heureusement, mon immaturité de l'époque a du bon. Il me permet de comparer ma façon de pensée à différents stades de ma vie.
 A seize ans, je bloguais déjà. Un jour, j'ai écrit:"S'il ne se trouve dans le regard d'une mère, le sourire d'un père, le réconfort d'un ami. Quel est ce sentiment si fort qui semble animer les hommes de passion, les inspirer à tel point qu'ils puissent se surpasser. Les artistes : musicien ou acteur ; les plus grands philosophes sont transportés par cette sensation si étrange. Je ne suis pas sur d'avoir un jour réellement ressenti celle-ci. J'espère, un jour, pouvoir la comprendre, la connaître à mon tour. L'expérimenter est une chance inouïe et devrait être à la portée de tous. Cette chose qui m'a été si souvent décrite dans les livres, le cinéma. Tellement belle de loin, l'est-elle vraiment ? Je pense que oui, ce sentiment ne peut être à la base que beau et pure, mais j'ai vu tant de haine émaner par la suite de celui-ci, que je souhaite du plus profond de mon cœur qu'il existe et qu'il ne soit l'invention d'un homme."
Fort heureusement, avec que le temps, j'ai une vision moins romancée de l'amour. Je suis sortie des écrans et devinez quoi? J'ai testé l'amour en vrai. 


Vous savez celui qui est fait de chair et de sang, bien loin de celui qu'on aperçoit quand on le vit par procuration. Bien que je ne me targue pas de donner de leçons avec le peu d'expérience que j'ai,j'avais besoin d'en parler. Aimer quelqu'un a du bon. Beaucoup de bon même. On dégage des hormones agréables et on apprend le don de soi. Sans passer par là, je pense qu'il serait impossible d'élever des enfants. Le gros problème avec le grand Amour (quand on pense l'avoir trouvé), c'est de rester soi-même. Je n'insinue pas que l'on devient bipolaire une fois que l'on est en couple mais on est moins souvent confronté à nous-même.  On a deux fois moins de temps pour ses amis, ses passions, ses envies, ses moments de réflexion... On est enfermé dans une bulle à deux. Une relation forte nous change qu'on le veuille ou non. Et je pense que c'est à ce niveau qu'il faut travailler pour être prête le jour d'une possible (bien que non-voulue) rupture. "Expect the best, get ready for the worst." Même si on est jamais prête pour le pire, l'envisager est une force. Mais ce qui me parait essentiel, c'est d'avoir une idée claire de qui l'on est avant de se lancer à corps perdu dans une relation. Ainsi au moins, même si l'on en sort changé, on ne sera pas perdu. C'est le grand risque quand on aime étant jeune, ne plus savoir qui l'on était avant le début de la relation. 

**A noter que j'ai écrit ce post sous la voix larmoyante de Regina Spektor. (On a vu mieux comme musique pour une fille aussi peu romantique que moi. :p )

mardi 20 mars 2012

Les habitudes d'une winneuse

Mon humeur actuelle me pousse à écrire des articles plus personnels et surtout, plus engagés. L'an dernier, j'ai passé mon temps à me faire du mal. Je ne veux pas entrer dans les détails mais j'ai vécu une phase de déprime générale qui a complètement changé la personne que je suis aujourd'hui. Je me sens plus forte, plus grande, plus motivée. J'ai envie de tenir mes engagements et devenir une winneuse. For once. J'ai passé les 19 dernières années de ma vie à tout perdre. Les objets, les amis et l'estime de soi. Je voudrais dépasser ce stade et me créer un nouveau mode de vie. Ouais, je m'y mets, l'américaine qui est en moi s'exprime : I want a new lifestyle.
En s'inspirant d'un livre que je n'ai pas lu, je vais me conseiller les 7 habitudes des gens qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent.
1) Manger sain
Je peux dire adieu aux boissons pétillantes et bonjour à l'eau ! Je vais me faire des salades pour le midi, sans oublier de petit-déjeuner.
Image: les clubs sandwiches

2) Devenir ponctuel
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, c'était un véritable fléau. Le mot est FORT mais c'était vraiment très difficile pour moi. J'ai eu la chance de rencontrer une personne qui m'a réellement forcée à faire des efforts et je m'améliore petit à petit.

3) Prendre soin de soi et de ceux qui nous entourent
Je pense que c'est primordial. Je suis très paresseuse mais il arrive des moments où j'ai besoin de me regarder dans une glace en me disant, tu vas RUN THE WORLD ! C'est important de se sentir belle. Et puis, les proches ont un gros impact dans notre vie, en les rendant heureux, on est soi-même heureux. 


5) Avoir le sens de l'organisation 

Prendre note de ce que je dois faire au moment même où j'y pense.
6) Soigner son environnement

Une maison organisée et propre, c'est 90 % de temps gagné et il est plus simple de réussir le défi n°2. En plus, c'est tellement plus agréable de vivre dans un environnement sain.
7) Positiver ! 

On ne le dira jamais assez, être positif, c'est se permettre ce qu'on croit impossible ou difficile. Je reprendrai les termes d'Obama en disant qu'il faut "avoir l'audace d’espérer. Le système d'ondes positives fonctionnent vraiment. Sans vouloir transformer ce blog en délire new age, la loi de l'attraction existe ! Preuve en est que je l'ai expérimenté. (Affaire à suivre dans un prochain billet.)
J’espère juste que tout ce que je me raconte-là, ce n'est pas du baratin et que je vais me forcer à tenir mes promesses. J'ai trop souvent perdu dans ce petit jeu qu'on appelle la vie. Là, je veux vraiment gagner! J'ai l'impression qu'en mettant des mots sur ce que je veux faire, mon action devient plus concrète, plus réel et ancrée dans le temps. Je me fais une promesse.