Je me sentais d'humeur à consacrer un article à un accessoire qui m'est aujoud'hui indispensabe. Au début, c'est un peu difficile de s'assumer, on a l'impression que notre bouche est énorme et que tout le monde l'a regarde. Mais en fait, non. Et puis, si vous avez un petit complexe par rapport à la teinte naturelle de votre bouche, vous avez trouvé votre allié.
Je ne me ne me maquille quasiment plus que les lèvres. Je trouve qu'un rouge se suffit à lui même. Et vous?
Ultimate Color 160, Catrice
Rouge à lèvre d'une boite à cadeau "Markwins International"
Ce week-end, je me suis rendue à ma toute première foire du livre. Ce fût une expérience amusante mais quelque peu frustrante. Je m'explique : j'adore trainer dans les bibliothèques et les librairies mais je rêverais d'emporter tous les livres qui me plaisent. Alors me retrouver dans une énorme salle remplie de BD et de romans, c'est une agréable torture pour moi.
Mais cette foire, ce n'est pas juste l'occasion de renifler des bouquins, c'est aussi celle de rencontrer des écrivains. J'ai eu l'occasion de discuter avec deux auteurs très
sympathiques que je ne manquerai pas de lire durant les prochains mois. Céline Nannini (à gauche) qui signe cette année son premier roman: jeune fille vue de dos. Et Dany Laferrière, grand écrivain haïtien.
Mais la véritable raison de ma venue, c'était la visite d'un stand : celui du CEC. C'est une ONG a pour mission de déconstruire les stéréotypes et les
préjugés du continent Africain. Pour venir à bout de ceux-ci, plusieurs projets
ont été mis en place.
La création d'une
bibliothèque de livres axés sur des auteurs africains et afro caribéens.
La création d'animations
pédagogiques destinées à des écoles.
Et la mise en place de
projets, de campagnes et de rencontres entre les auteurs et le public.
Les amoureux de littérature africaine et les curieux pourront assouvir leur
soif de savoir en se rendant au CEC. Une adresse à marquer au fer rouge dans
son agenda.
Si il
y a bien une croyance partagée positive que subissent les femmes,
c'est celle de leur capacité à faire preuve de sollicitude.
Contrairement aux hommes, dès le plus jeune âge, elles prennent
soin de leurs poupées, cuisinent.... Tandis que leurs homologues
masculins sont très vite poussés vers les jeux de guerres ou de
voiture à grande vitesse. Très loin, donc, des valeurs du «care »
imposées à la femme dès le plus jeune âge. Cette philosophie
venue du monde anglo-saxon qui pourrait se traduire par « le
soin », « la sollicitude » ou « l’attention
aux autres »… remet en question la perspective des choses.
«L'activité est chez nous associé au masculin, le féminin étant
considéré comme passif. (...) Ce qui demeure, c'est que partout,
les valeurs attribuées au féminin sont dénigrées par rapport aux
hommes. » En associant les actions habituellement réservées
aux femmes à des actions positives et importantes dans la société,
on sort du cliché sexiste. Si passer l’aspirateur, s’occuper de
son conjoint ou de ses enfants est considéré comme étant les
valeurs primordiales de notre société, les rapports de force vont
changer et s’équilibrer.
Le
care, un déni du féminisme ?
Ce n'est pas un déni du féminisme mais bien « une
nouvelle vague féministe venue des États-Unis qui renverse cet
égalitarisme et revendique la supériorité des valeurs morales
féminines. » Le féminisme quant à lui est une
« pensée qui cherche à améliorer le statut des femmes dans
la société ayant une tradition basé sur l'inégalité des
sexes. »
Ici, la politique du care n'impose pas à la femme de devenir l'égal
de l'homme en se battant pour avoir le même statut que lui
(économiquement parlant). Au contraire, le but est de valoriser les
fonctions dîtes plutôt féminines. C'est une modification radicale
du mode de pensée occidentale. Tout est à repenser. Dans ce type de
société, le capitalisme, les crises, les traders... ne pourraient
plus exister. Un footballeur gagnant plus qu'un enseignant ?
Impossible ! Reste à voir si cette utopie est réalisable...
Aujourd'hui, je fais un post déco. Ce samedi après-midi, j'ai fait le tour d'une petite boutique à Bruxelles. C'est le Wibra, le magasin socialiste, comme dirait mon père. On y trouve de tout pour pas presque rien.Voilà deux tableaux originaux qui vont me donner le courage dont j'ai besoin en ce moment. Ils ont dû me coûter deux ou trois euros au grand maximum.
La vie n'est facile pour personne, j'en ai bien conscience mais parfois, il est important de se rappeler à quel point elle est belle. J'essaie de me concentrer sur mes proches et sur tous les jolis cotés de la vie que j'ai tendance à oublier. ( Surtout l'hiver) Redécorer son chez soi, ce n'est pas grand chose mais qu'est-ce que ça fait du bien!