dimanche 24 février 2013

Les pilules démasquées?

C'est le grand débat qui agite le monde politique en ce moment. Les toutes dernières pilules, c-à-d, celles de 3ème et 4ème génération sont mises en cause. Elles augmenteraient de 4 fois le risque de thrombose. On les connait sous les noms de Yasmine, Yaz, Daphnée...

 La principale raison de tout cet émoi, c'est une phrase qui se trouve dans toutes les notices de pilules.
"La prise d’une quelconque pilule combinée, augmente le risque qu’une femme développe une thrombose veineuse (formation d’un caillot dans des vaisseaux sanguins) par rapport à une femme qui ne prend pas de pilule contraceptive. "

 La crise de la pilule et ce qu'elle dit de notre société
Il y a plusieurs choses qui me laisse perplexe dans cette histoire. Dans un premier temps, c'est l'attitude des médecins. Je ne me permettrais jamais, au grand jamais de remettre en question leur compétence et leur éthique. Mais, je souhaite comprendre pourquoi c'est toujours la pilule qui est au premier plan lorsqu'on souhaite avoir une contraception. D'autres moyens existent et sont tout autant efficace, voire plus efficace chez certaines personnes. (En cas d'oubli...)
Au niveau des patientes, ce que je ne comprends pas, c'est l'étonnement dont elles font preuve. La pilule est un médicament relativement dangereux, comme tout médicament, elle comporte des risques dont il faut être averti. Mais pour la plupart des femmes, c'est la première fois qu'elles lisent la notice d'un produit qu'elles avalent tous les jours depuis 1, 5, 15 ans... La pilule est devenue banale. J'ai l'impression qu'elle est devenue une sorte de complément alimentaire indispensable à notre vie femme active, qui veut avoir un enfant quand et où elle veut.
Mais ce que cette crise dit vraiment sur notre société, c’est notre manque de remise en question. On a pas l'habitude de demander pourquoi. Pourquoi mon médecin veut me prescrire cette pilule plutôt qu’une autre ? Est-ce vraiment anodin de prendre un médicament chaque jour ?
Enfin et surtout, cette crise, c'est l'occasion de ré-observer le rôle et le pouvoir des médias toujours au premier plan lors des grandes crises. Alors que la pilule a longtemps été saluée, aujourd'hui, elle défraie la chronique. Et une femme sur 3 est inquiète et pense à changer de pilule.


Vers plus de prescription du stérilet?
Quand on est jeune et qu’on n’a jamais eu d'enfants, il est ancré dans la croyance populaire que prendre le stérilet est dangereux. Ce qui n'est pas vrai. Ou du moins pas plus dangereux que les autres contraceptifs. Après, il semblerait qu'on est plus à même de choper une IST quand on est jeune. Vu qu'avoir 20 ans, c'est forcément papillonner à gauche et à droite. -_-
Il est incontestable qu'IST et un dispositif ultra utérin ne font pas bon ménage. Mais faire des raccourcis et empêcher l'accès à un contraceptif sans hormones, est désolant.

Une crise qui engendre beaucoup de questions...
En France, le gouvernement est allé jusqu’à interdire une soit disant fausse pilule, la Diane 35. Pas mal de filles qui souffrent d’acnés se trouvent privé d’un solution efficace, c’est dommage. Mais est-ce que la proportion avantage/ risque a-t-elle vraiment été calculé ? En même temps, est-ce normal que des femmes soient prêtent à risquer une thrombose pour ne plus avoir d’acné ? Est-ce une décision prise dans la panique ?

Et puis, un autre problème lié à cette crise, c'est la panique qu'elle pourrait engendrer. Quid du nombre de filles qui risquent de subir une IVG, si elles abandonnent subitement leur contraception ? Toutes ces questions et bien d’autres se posent et je vous convie à aller sur le blog d’une gynécologue qui prend le temps de répondre à toutes nos questions.

dimanche 10 février 2013

Au Pays des Merveilles...

Aujourd'hui, je me suis rendue "au pays des merveilles". Le nom fait rêver et si vous aimez trainer le dimanche dans les jolis cafés, vous n'allez pas être déçu.
C'est le lieu idéal pour un déjeuner entre amis. C'est le prototype-même du café cosy américain avec une touche européenne bien présente. C'est un endroit calme et agréable qui vaut le déplacement que vous viviez à Bruxelles ou que vous soyez juste de passage.








 Infos pratiques 
Adresse : 92, Rue de Flandres à Sainte Catherine
Comptez 10 euros pour le bagel et la boisson si vous souhaitez manger sur place.