samedi 29 décembre 2012

Du naturel, au défrisant : pourquoi ce revirement de situation?

Le naturel, à la base de ce blog...
Ça fait un bail que je n'ai plus parlé de beauté sur ce blog, c'est pourtant sa raison d'être. Alors aujourd'hui, c'est reparti. Au départ, j'ai crée ce blog dans un moment de profonds changements dans ma vie. Je voulais épouser une vision des choses plus éthique à tous les niveaux. Je voulais manger végétarien, utiliser des produits bios et surtout, ne plus me défriser les cheveux. Après l'échec des deux premières résolutions, ( le poulet aura eu raison de moi), je me suis attelée à faire de ce blog un lieu dédié à la beauté des femmes peu importe leur ethnie. D'où le nom " toutes les beautés sont dans la nature". Après une année entière consacré à ce sujet, j'ai senti que j'avais fait le tour de la question et mes centres d'intérêts ont peu à peu basculés. Le blog est donc devenu, petit à petit, un fourre-tout où je mêle toutes mes interrogations et mes questionnements.

Le dur coût de la consommation éthique
Revenons à nos moutons ! Je parlais donc de style de vie bobo et de nourriture bio. Jeune et sans sou, je me suis vite rendue compte que vouloir vivre et manger bio était tout bonnement impossible. Le naturel a un coût qui se répercute à tous les niveaux (esthétique, nourriture...). En plus, au fur et à mesure des semaines, mes cheveux naturels ne me plaisaient plus. Ils étaient trop fins, trop sec, ne poussaient pas assez vite. En gros, l'histoire d'amour entre eux et moi n'aura finalement  duré que trois ans. Ce fût trois années riches en émotion. Entre découverte, amour et haine. Mais lorsque je me suis levée un matin, avec l'envie de me raser la tête, j'ai su qu'il était temps de défriser. Il fallait choisir le moins pire des deux maux.
Mes cheveux 
Chasser le naturel, il revient au galop !
Au final, je me retrouve avec quelques poils sur la tête et je suis encore plus pro-nappy hair. En plus, je me rends compte que je suis tellement tomboy que je n'ai pris aucune photo où mes cheveux défrisés sont bien en évidence.
Mais comme je l'ai toujours dit, tout ça ce n'est que des cheveux! Ça pousse, ça se coupe et au pire, on a toujours nos amies brésiliennes et cie pour  venir à la rescousse !

Petit tissage un peu vieillot fait à l'occasion

mercredi 26 décembre 2012

Le compte à rebours est en marche...


Ouf! On l'a échappé belle, la fin du monde ne nous a pas frappés. 2012 peut tout doucement se rhabiller et laisser place à 2013. On termine de déballer nos cadeaux et on prend plein de nouvelles bonnes habitudes. Grande adepte des listes de résolutions has been, cette année encore, je me lance des objectifs que je compte bien tenir. Il est temps de se donner un petit coup de fouet et se donner les moyens de réussir ce qu'on entreprend. J'ai tendance à laisser tomber bien trop de projets qui me tiennent à coeur. Et comme dit Nicky Minaj  " You want to know what scares people? Succes. When you don't make moves, and you don't climb up the ladder, everybody loves you. Because you are not competition."  Je vous invite à rentrer dans la danse du succès et à réaliser vos souhaits, voeux et projets. Et surtout, vous donner les moyens d'y parvenir. Abandonner les mauvaises habitudes et mettre à profit votre précieux temps. Merci à vous d’en perdre un petit peu pour me lire. J
Je vous souhaite le meilleur, je retourne à mes études et je vous fais plein de bisous !
Joyeux Noel & Bonne année

dimanche 16 décembre 2012

Spectacle 381 jours: Interview


381 jours, c’est le temps qu’a duré le boycott des bus de Montgomery. Un acte de désobéissance civique qui a ouvert la portes à de grands changements. Rosa Park remet le flambeau à des jeunes bruxellois qui aspirent à un avenir meilleur.
La situation des noirs dans les années 60 et l’islamophobie ambiante des années 2000. Vu d’ici, tout les sépare mais une pièce met en scène ces deux époques qui se croisent et s’entrechoquent. En tournée jusque fin décembre, Ismael Akhlal nous explique les raisons de ce parallèle improbable.

1)      Quel est le lien entre Fruit étranger (votre première pièce) et 381 jours ?
Pour nous, Fruits Etranger c’est le constat d’une réalité. En 2010 à Bruxelles, les lois anti-discriminations existent mais qu’en est-il sur le terrain? Et après ce constat qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on se dit «  c’est tous des racistes » dans une position victimaire. Ou bien, on essaie de renier cette réalité. On s’est dit qu’il y avait toujours quelque chose à faire. C’est pour cela que l’on s’est plongé dans l’histoire du mouvement des droits civiques. A l’époque quel était leur constat ? Les noirs devaient céder leurs places dans un bus, ne pouvaient pas aller dans tous les  restaurants… Comment cette population s’est organisée et a fait en sorte de faire bouger les choses ? D’améliorer leur situation sociale ou du moins, juridique. On voulait en tirer les bonnes conclusions. Aujourd’hui, tandis que l’islamophobie est grimpante, que  pouvons-nous faire ici ? Alors le lien entre Fruits Etrangers et 381 jours ? On part d’un constat dans Fruit étranger et on décide d’agir dans 381 jours. On n’accepte pas cet islamophobie grimpante et le racisme très féroce. 381 jours se veut une ode à l’action.


2)      En avril 2011, Ras El Hanout a effectué un voyage aux Etats-Unis. En quoi cela a été nécessaire à la création de la pièce ?
 A la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), ils ont un carnet avec tous les politiques à qui ils ont soumis des projets. Ils reprennent ceux qui ont voté pour, contre et ceux qui se sont abstenus. Ce sont des outils qui leur permettent de mesurer la disposition d’une population majoritaire à accepter une population minoritaire.
C’est à la Howard University-la première université noire- qu’est née l’action de Rosa Park. C’étaient des actions coordonnées et la seule manière de venir à bout de cette ségrégation dans les transports en commun, c’était de le faire dans plusieurs Etats pour aller à la cour suprême.
Ils nous ont donné la matière pour pouvoir créer 381 jours. Aller aux Etats-Unis, était la seule manière de comprendre et de pouvoir expliquer ce qui leur est arrivés.

3)      Pourquoi avoir fait ce parallèle entre la situation des jeunes issus de l’immigration et celles des noirs dans les années 60 ? Beaucoup de choses les opposent : l’époque, l’ethnie, la religion…
Beaucoup de gens disent que la comparaison est un peu forte. Tout doucement, il y a des choses que les politiques disent qui étaient inimaginable il y a 20 ans. Comment ça se fait qu’il y a ce relâchement ? Pourquoi peut-on dire aujourd’hui, « je suis islamophobe » devant tout le monde sans avoir à rendre des comptes.  Ce parallèle n’est pas dans la violence subie. Aujourd’hui, cette violence est plus timide. C’est une violence symbolique. On ne parle plus de races mais de cultures. La conclusion est que l’égalité ne sera jamais acquise.


4) La pièce est essentiellement composée de jeunes maghrébins. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de communautarisme ?
On voit toujours le communautarisme chez les autres. C’est une différence liée à la perception. On ne parle jamais du communautarisme majoritaire. On peut très aisément parler d’un noir, d’un marocain mais une fois que l’on dit « une blanche », ça choque. Le différent, c’est toujours l’autre. Les personnes ne se voient pas eux-mêmes, comme différent. Parce que si je suis différent, c’est que lui est différent de moi.

5)      «  A change is going to come », cette chanson est le moteur de la pièce. Alors, ce changement doit venir du peuple et non plus des hautes sphères de l’Etat ?
Tout à fait. Ces associations représentent un cheminement vers l’empowerment. Le fait de pouvoir s’autogérer et de cheminer vers l’autonomie.
On tente de montrer que la population minoritaire peut rendre compte de ces discriminations et faire en sorte que la société change. Ces populations minoritaires sont vitales à la société d’aujourd’hui. Elles permettent de se dire à la population majoritaire : «  tiens, on y avait pas pensé ! » Par exemple, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Il faut avoir un handicap pour se rendre compte que dans la société, il y a beaucoup d’endroits inaccessibles. Le but est de faire comprendre qu’indirectement, ils nous discriminent par certaines normes qu’ils imposent. J’admire beaucoup le travail de Rokhaya Diallo. Elle dit qu’il faut pouvoir bousculer la société majoritaire, de sorte à lui faire comprendre que son horizon n’est pas la norme. Je vais vous citer un exemple qui est très parlant. Lorsqu’une personne de couleur blanche met un sparadra, ça ne se voit pas. Mais quand une personne de couleur noire met ce sparadrap, ça se voit. La personne qui l’a conçu n’est pas raciste mais elle a pour seul horizon la couleur blanche. 

Curieux de voir le teaser de la pièce ou les dates de spectacles? www.ras-el-hanout.be

mercredi 21 novembre 2012

Le complexe des étudiants en communication


C'est avec un peu de rancune que j'écris ce post aujourd'hui. Il y a 14 mois, j'ai intégré une Haute-Ecole de sciences sociales. Leur credo est simple : proposer un maximum de pratique, dès la première année pour former des pros de la communication. Une école qui ouvre les bras aux étudiants qui souhaitent se plonger au plus vite dans le monde du travail. Les débuts ont été fort glorieux. J'ai adoré chacun de mes cours. Sentant assouvir ma soif de savoir au moindre cours de sciences humaines, je me sentais éveillé à des connaissances auxquels je n'avais pas accès. Débarrassée des mathématiques qui étaient la croix que je portais durant toutes mes secondaires, j'arrivais à apprécier l'école et à me sentir à ma place.
Malheureusement, dans un milieu ultra fermé et sollicité, tirer son épingle du jeu est quasi mission impossible. Les difficultés se sont présentées lors de mon premier stage. Je l'ai fait dans une super PME qui m'a appris les balises du milieu professionnel. Travailler dans la rédaction suppose de travailler un maximum pour gagner un minimum d'argent. "Je suis plus mal payée que le boulot le plus mal payée" dixit la journaliste qui m'encadrait. "Si tu veux gagner ta vie, change d'orientation ! " On me l'a faîtes à plusieurs reprises celle-là et j'ai fini par me faire à l'idée.
Autours de moi, tout le monde étudie le commerce, le droit, l'économie. D’autres sont plus pragmatiques. Leur but est d'accéder à l'emploi le plus facilement possible à la fin de leurs études. Etudier les soins infirmier ou la pédagogie, c’est s’assurer la sécurité de l’emploi : un avantage indéniable dans un monde en crise.

Alors pourquoi des études qui ne rapportent ni argent, ni accès aisé à l'emploi remportent tout de même tant de succès?
En effet, les chiffres sont éloquents. En Belgique, un bon millier de jeunes sont diplômés en communication chaque année. Tandis que le taux d'accès à l'emploi frôle tout juste les 50 %( après six mois de recherche active d'emploi). Les places sont chères et rares. Et en top 1 des métier de la com qui n’embauche pas : celui de journaliste.

Sommes-nous juste des rêveurs ?
Lorsque j'évoque la question de mes études avec ma famille ou mes amis, les visages se crispent ou se montrent ironique.  Alors, oui, on se sent vite un peu complexé. L'avenir m'inquiète et m'effraie. Je continue à me nourrir de l'espoir que le lendemain sera meilleur mais rien n'est moins sûr. On étudie par amour et non pour un quelconque intérêt. On est passionné, rêveur mais surtout, très humaniste.

Une remise en question appuyée par la crise
Dans une entreprise où les finances se portent mal, le premier poste à être supprimé est celui de la communication. Imaginez le phénomène dans un monde frappé par la crise.  

samedi 8 septembre 2012

Jali

Jali, ce nom

vendredi 24 août 2012

La frontière franco-suisse

Sur la route de Genève


J'ai toujours adoré regarder les photos de vacances des gens. J'adore découvrir de nouvelles régions, m'émerveiller de paysages inconnus et rêver d'y faire un tour. Alors je me suis dit, que j'allais moi aussi, à mon échelle, vous faire découvrir un petit coin très beau. On a séjourné dans le sud est de la France, à 10 kilomètres de Genève. En découvrant le paysage, je m'en suis prise plein la gueule. C'était magnifique ! Le lac Leman est sublime et on a vu sur le Mont Blanc en arrière plan. De quoi passer des moments inoubliables.

La petite rivière de Divonne-les-Bains
A Evian
Ma petite lecture du séjour

dimanche 19 août 2012

Le jour où j'ai découvert... L'âge adulte

Selon Wikipédia, "L'être adulte doit intégrer des normes, des valeurs et satisfaire à ses obligations." Selon la loi, ça fait presque deux ans que j'ai atteins l'âge adulte. Selon moi, je ne me suis jamais sentie aussi juvénile.

Je suis la benjamine d'une heureuse tribu de 5 enfants. Il va sans dire que ma position familiale n'est certainement pas synonyme de responsabilité et de sérieux. Je reste tout de même, intimement persuadée que mon angoisse de grandir n'est pas due au fait que je sois la benjamine. C'est à cause de mon manque de confiance en soi, mon besoin permanent de me comparer et le regard inquisiteur de mes parents.
On a souvent tendance à dire que l'adolescence est l'âge ingrat. Mais la fin de l'adolescence est encore pire. On sait que l'on est à une période charnière de notre vie et qu'au moindre faux pas, on peut tout gâcher. Les pressions fusent de toutes part : avoir son permis, son bac, réussir sa première année d'unif, se dénicher un boulot...  En gros,se conformer à ce que la société attend de vous en tant que futur contribuable. Je pense que les parents n'ont pas idée d'ô combien,  il peut être angoissant de tout devoir mener de main de maître. On doit tout assimiler d'un coup et le tout, sans faire d'excès.

Il est clair qu'il est plus difficile de devenir adulte aujourd'hui. "D'abord parce que pour certains, le passage presque obligé par le bac est un calvaire. Ils sont souvent contraints de rester dans un système qui ne leur convient pas et les met progressivement en situation d'échec. De même, le fait que l'on ne puisse pratiquement plus travailler avant 18 ans.(...) On a abaissé la majorité à 18 ans, mais on ne donne pas aux adolescents la "caisse à outils" pour se construire." réussirmavie

Il y a une telle pression pour être un adulte performant très rapidement, qu'il peut arriver que l'on croit perdre alors qu'on est même pas encore entrer dans l'arène. Après tout, chacun son rythme. 

Je finis avec une petite chanson qui m'a inspiré cet article. Bon début de semaine !

mercredi 8 août 2012

Le fabuleux coup de com de Solange Knowles

Ca fait un bon moment qu'on parle de Solange sur la blogosphère. C'est la porte-parole officielle de l'univers nappy auprès du grand public. Ses cheveux en bataille et son style très étudié font d'elle l'une des IT girl les plus prisées du moment... Mais revenons un instant sur son parcours...

Au début, c'était la petite soeur jolie et timide qui vivait dans l'ombre de Beyoncé.

Elle a intéressé les tabloids un moment, avec son mariage et la naissance de son fils à seulement 18 ans.
Elle a fait un peu de musique...
Elle a fait un peu de cinéma...
Mais c'est grâce à son big chop en 2009 qu'elle fait enfin parler d'elle! Même Oprah montre de l'intérêt pour la jeune première et l'invite sur son plateau.  
Depuis, Solange Knowles s'est trouvée l'occupation qui lui va le mieux, celui de It girl. Elle est présente à toutes les soirées branchées, se fait prendre en photos et fait office de DJ la nuit tombée. Je suis presque sûre que son nouveau style lui a permis de faire plus de coupures presse que son aînée. Bravo la conseillère en communication de Solange ! C'est ce qu'on appelle un très joli coup de com. Moi, j'adore. 

Elle a su se mettre en valeur et montrer le potentiel d'un style ethnique. Je n'ai donc, pas été très surprise lorsque j'ai vu Beyoncé arborer les tresses qu'elle avait délaissées depuis tant d'années. L'élève aurait-elle dépassée le maître?


Premier boulot, premier rateau



Je vous écrit ce post avec une pointe de nostalgie pour mon ancien job d'été. Durant le mois de juillet, j'ai pu joindre l'équipe d'une énorme chaîne de supermarché belge. Je me suis donnée corps et âme à ce travail difficile mais très bien payé. Si je devais faire une description du boulot, elle serait assez ingrate et pas très loin de Germinale. Je bossais dans un entrepôt en dehors de Bruxelles et chaque jour, je devais porter un tas de colis et les mettre dans un chariot. Rien de très compliqué me direz-vous et je suis bien d'accord! Malheureusement, ma faible masse musculaire m'a empêché de mener mon travail à bien. (En gros, ils ont mis fin à mon contrat 3 semaines avant la fin : enfer et damnation !)  Le salaire attrayant et la difficulté de trouver un job en ces temps de crise m’ont  aidé à serrer les dents lors des plaintes de mes employeurs et à me motiver lorsque le réveil sonnait à 4 heures. Mais de toute cette histoire, ce que je retiens, c'est la difficulté de se faire une place au soleil. Trouver le plus bête des boulots relève du parcours de combattant. Et bien que je ne comptais pas faire carrière en tant que réassortisseur, j'aurai eu un max de fierté si je ne mettais pas fait virer ! 
En espérant trouver un job qui me convienne la prochaine fois, je vous fait un max de bisous!  A la prochaine...

mercredi 27 juin 2012

Jeune,rebelle et amoureuse


Depuis toute petite, on rêve du prince charmant qui viendra nous enlever de cette prison dorée qu'est la maison familiale. Hors, lorsque ce prince présumé frappe à notre porte, il se trouve qu'il n'est pas toujours aussi charmant que ce à quoi on s'attendait. On dit qu'il faut embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver le prince charmant, alors on s’exécute.










 MalheureusementMalheureusement, l'histoire ne disait pas qu'on risquait de se faire mal autant de fois et même d'en arriver à souffrir de "pisanthrophobie. " (Qui serait la peur de refaire confiance à quelqu'un après de nombreuse expériences douloureuses en amour.)

En préparant cet article, j'ai retrouvé de vieux textes que j'écrivais, plus jeune (très jeune) mais heureusement, mon immaturité de l'époque a du bon. Il me permet de comparer ma façon de pensée à différents stades de ma vie.
 A seize ans, je bloguais déjà. Un jour, j'ai écrit:"S'il ne se trouve dans le regard d'une mère, le sourire d'un père, le réconfort d'un ami. Quel est ce sentiment si fort qui semble animer les hommes de passion, les inspirer à tel point qu'ils puissent se surpasser. Les artistes : musicien ou acteur ; les plus grands philosophes sont transportés par cette sensation si étrange. Je ne suis pas sur d'avoir un jour réellement ressenti celle-ci. J'espère, un jour, pouvoir la comprendre, la connaître à mon tour. L'expérimenter est une chance inouïe et devrait être à la portée de tous. Cette chose qui m'a été si souvent décrite dans les livres, le cinéma. Tellement belle de loin, l'est-elle vraiment ? Je pense que oui, ce sentiment ne peut être à la base que beau et pure, mais j'ai vu tant de haine émaner par la suite de celui-ci, que je souhaite du plus profond de mon cœur qu'il existe et qu'il ne soit l'invention d'un homme."
Fort heureusement, avec que le temps, j'ai une vision moins romancée de l'amour. Je suis sortie des écrans et devinez quoi? J'ai testé l'amour en vrai. 


Vous savez celui qui est fait de chair et de sang, bien loin de celui qu'on aperçoit quand on le vit par procuration. Bien que je ne me targue pas de donner de leçons avec le peu d'expérience que j'ai,j'avais besoin d'en parler. Aimer quelqu'un a du bon. Beaucoup de bon même. On dégage des hormones agréables et on apprend le don de soi. Sans passer par là, je pense qu'il serait impossible d'élever des enfants. Le gros problème avec le grand Amour (quand on pense l'avoir trouvé), c'est de rester soi-même. Je n'insinue pas que l'on devient bipolaire une fois que l'on est en couple mais on est moins souvent confronté à nous-même.  On a deux fois moins de temps pour ses amis, ses passions, ses envies, ses moments de réflexion... On est enfermé dans une bulle à deux. Une relation forte nous change qu'on le veuille ou non. Et je pense que c'est à ce niveau qu'il faut travailler pour être prête le jour d'une possible (bien que non-voulue) rupture. "Expect the best, get ready for the worst." Même si on est jamais prête pour le pire, l'envisager est une force. Mais ce qui me parait essentiel, c'est d'avoir une idée claire de qui l'on est avant de se lancer à corps perdu dans une relation. Ainsi au moins, même si l'on en sort changé, on ne sera pas perdu. C'est le grand risque quand on aime étant jeune, ne plus savoir qui l'on était avant le début de la relation. 

**A noter que j'ai écrit ce post sous la voix larmoyante de Regina Spektor. (On a vu mieux comme musique pour une fille aussi peu romantique que moi. :p )

En dehors du 2.0...

Je me suis rarement sentie aussi vivante mais à mesure que les jours passent, j'ai l'impression de perdre un peu de moi-même. Cette année scolaire a été riche. Aussi bien affectueusement que professionnellement. J'ai appris beaucoup sur moi-même et les autres. Je grandis, j'apprends & je passe beaucoup moins d'heures sur les écrans. Bloguer me manque... Mais j'ai passé les 3/4 de mon temps à écrire cette année. Je suis étudiante en communication, je veux qu'écrire devienne mon métier mais ça me pousse à vous abandonner très souvent. J'ai bossé durant le mois de mai pour Brusselslife , ce qui fût l'une des plus belles expérience de ma vie. Mais boulotter 8 heures devant un écran, ça donne moins envie d'écrire de retour à la maison. A la fac, c'est pareil. Entre les dissert' et les exams, l'activité principale tourne autours de la plume. Et bien que j'adore les blogs, je pense que vivre en dehors du numérique est indispensable.
Je dois avouer que j'ai aussi un peu, beaucoup fait la fête. Tout ça pour vous dire que je n'ai aucune excuse. J'ai mis la blogosphère en mode OFF un moment : vous m'excuserez les amis? 

jeudi 10 mai 2012

Extrait des Monologues du vagin


"On ne peut pas aimer un vagin s'il l'on aime pas les poils. Beaucoup de gens n'aiment pas les poils.
Mon premier et unique mari détestait les poils. Il disait que c'était désagréable et sale. Il m'a obligée à ma raser. Mon vagin avait l'air bouffi et sans défense, comme celui d'une petite fille. Ca l'exitait.
Quand il me faisait l'amour, mon vagin ressentait ce que doit ressentir une barbe qui vient d'être rasée. Je le grattais, c'était à la fois bon, et douloureux. Comme quand on gratte un bouton de moustique.
J'avais plein d'horribles petits boutons rouges. J'ai refusé de continuer à me raser. Alors, mon mari m'a trompée. Nous avons fait une thérapie de couple, et là, il a dit qu'il allait voir ailleurs parce que je refusait de le satisfaire sexuellement. Que je ne voulais pas me raser le vagin. La thérapeute avait un accent allemand à couper au couteau et poussait des "ach" entre chaque phrase. "Ach", pour bien montrer son empathie. Elle m'a demandé pourquoi je ne voulais pas satisfaire sexuellement mon mari. Ach! Pourquoi je ne voulais pas me raser le vagin? Je lui ai dit que c'était très bizarre. Mais quand je
n'avais plus de poils, là, en bas, je me sentais toute petite, et que je ne pouvais m'empêcher de parler comme un bébé, et que ma peau était très irritée, au point que même les crèmes apaisantes n'y faisaient rien. Elle m'a répondu que le mariage n'était fait que de compromis. Je lui ai demandé si le fait de me raser le vagin empêcherait mon mari d'aller voir ailleurs, et si elle avait déjà eu beaucoup de cas comme ça avant. Elle m'a dit "ach" que les questions diluaient le processus. Qu'elle était sûre que c'était un bon début. Qu'il fallait que je me jette à l'eau.



Quand nous sommes rentrés à la maison, c'est mon mari qui m'a rasé le vagin. C'était une sorte de bonus à la thérapie. Il m'a fait quelques petites coupures, et il y avait un peu de sang dans la baignoire. Il n'a même pas remarqué, tellement il était heureux de me raser. Plus tard, quand il s'est serré contre moi, j'ai senti ses poils hérissés piquant mon vagin mis à nu. Il n'y avait plus de protection. Il n'y avait pas de matelas duveteux.



Alors j'ai compris que si les poils étaient là, il y avait une raison - ils sont comme les feuilles autour de la fleur, comme une pelouse qui entoure une maison. Pour aimer un vagin, on doit aimer les poils. Vous n'avez pas le choix, l'un ne va pas sans l'autre. En plus, mon mari a continué à me tromper."

dimanche 8 avril 2012

Le traditionnel Mappa

C'est il y a quelques jours que j'ai découvert ce bel endroit situé dans le très branché, quartier St Géry. C'est un bar, comme il y en a des tas à Bruxelles mais le lieu est authentique. L'architecture qui rappelle le Bruxelles du XIXème contraste avec les fêtards du 21ème siècle qui y sont. C'est cet anachronisme et l'ambiance cosy qui font de ce bar l'un des meilleurs que j'ai visité. C'est ma soeur qui m'a fait découvrir le lieu avec quelques amis. Je n'ai prise aucune photos et je ne pensais pas en faire un article mais j'avais envie de partager ma découverte.






Le goût amer de l'indépendance : mon point de vue

J'ai envie de répondre à chaud à un article que je viens de lire.


"Je suis une maman, comme toutes les mères du monde l'ont été avant. Je peux aussi (en même temps!) travailler 8h dans ma journée, ou encore étudier à l'université à plein temps(...) Comme la majorité des femmes de ma génération, la seule chance que j'ai, c'est d'être complètement débordée, d'avoir sur mes épaules la responsabilité et le poids des batailles qui ont été menées, et de devoir les assumer. À trop vouloir, la ligne de l'équilibre a été dépassée, tellement que le choix et la liberté pour lesquels nos grand-mères se sont battues, on ne l'a plus."
J'ai beaucoup de respect pour la femme qui a écrit cet article. Cette femme représente un peu toutes les femmes de notre génération. Peut-être est-elle, un peu vous? Elle conjugue études, travail et enfants. Ce sont des grandes responsabilités et le modèle que toute femme moderne souhaiterait suivre. Dans cet article, elle remet en question cette façon de penser. Ce modèle serait-il vraiment le meilleur? A trop vouloir tout mener de front, un grand nombre de femmes ont connu dépression et burn-out. En quoi le modèle classique de la maman aux fourneaux et le papa au boulot, est dégradant pour la femme?
"Les hommes sont faits droits et carrés, musclés, ils n'ont pas d'hormones qui change leur humeur aux trois jours, ils résistent mieux au stress, la nature les a faits comme ça, leur a donné les atouts pour remplir leur fonction dans la vie. Les femmes, nous sommes faites en rondeurs, en douceur, en patience, en capacité à gérer toutes sortes de circonstances. Nous sommes les bras réconfortants, celles qui tiennent le fort, la chaleur qui accueille à la maison, celles à qui on a fait don de la capacité de porter, nourrir et soigner les enfants. En quoi est-ce que l'ordre normal des choses doit être dégradant? En quoi nous sommes-nous senties sans importance en ayant pourtant de si grandes responsabilités?"
J'ai très souvent rencontré des femmes qui avaient ce discours. Celui de dire qu'en réclamant l'indépendance, nous nous sommes faîtes avoir. Nos responsabilités sont devenus double, tandis que très peu d'hommes ont changé leur style de vie. Et moi, en féministe convaincue, j'avais tendance à monter sur mes grands chevaux dans ce type de débat. "Comment en 2012, est-il possible de penser ainsi? On s'est battu pour avoir accès à l'éducation et à l'égalité! Rejeter tout en bloc, c'est de l'inconscience." Mais en lisant cet article, mes pensées n'ont plus été aussi clair. Il est simple pour moi de dire que je souhaite des enfants, du travail et même avoir un doctorat. C'est facile à dire tant qu'on est étudiante et qu'on a tout le temps de vaquer à ses occupations sans avoir de grandes responsabilités. Mais quid de ma vie d'ici 15 ans? Quand je serai debout à 6 heures du matin, que je devrai apporter les enfants à 8 heures et faire ma journée de travail de 8 heures. Arrivée à la maison, t'as le souper à préparer, le bain à donner, les devoirs à faire, puis il te reste la vaisselle à faire et le reste de la maison à nettoyer. Essoufflée. A quand le temps pour soi? Et puis, en lisant tout ça, j'ai pensé à ma maman. J'ai vu avec les années ses forces se diminuer, pas simplement car elle vieillit, mais clairement parcequ'elle s’essouffle. Etre maman, c'est un vrai métier. 

jeudi 29 mars 2012

Ma réaction sur KONY 2012

Attention: En écrivant cet article, j'ai présupposé que vous aviez vu la vidéo KONY 2012, si ce n'est pas encore fait, cliquez ici.

Ecrire cet article m'a pris du temps. Comme presque 100 millions de personnes, j'ai vu la vidéo Kony 2012. J'ai tout de suite eu envie de réagir et comme la plupart des gens, j'ai eu besoin de partager la vidéo. Le ton, le style et la sensibilité qui émanent de cette vidéo nous donne besoin d'agir. Le travail de Jason Russell est extrêmement bien ficelé. En faisant intervenir des membres de sa famille, on se sent proche de son action et on réussit à s'identifier.
Il y avait tout de même quelque chose qui me déroutait. En regardant les retombées de la vidéo, j'ai tout de suite senti que quelque chose ne tournait pas rond. Comment était-ce possible qu'une ONG (aussi grande soit-elle) puisse immobiliser autant de personne? Il y avait quelque chose qui clochait et en me renseignant, je suis tombée sur pas mal d'articles et de vidéos qui incendiaient Invisible Children. Certains internautes parlaient d'une propagande longuement orchestré par le gouvernement américain en montrant Kony comme le nouveau Sadam Husein. La théorie du complot est comme d'habitude ramené au premier plan pour expliquer les choses de manière simpliste. J'ai aussi vu la vidéo de la demoiselle sur youtube qui dit connaître l'Ouganda mais qui est américaine. Apparemment, on aurait pas vu Kony depuis 2006 et  ce combat serait dépassé. Mais est-ce vraiment là la question?


Ce que j'ai trouvé beau, moi, c'est ce principe de triangle inversé. Ce pouvoir émanant des dirigeants qui revient au mains du peuple grâce à la magie d'internet.
Le cas de Jason

"Jason a malheureusement été hospitalisé pour fatigue extrême, déshydratation et malnutrition. Les deux dernières semaines ont été lourdes émotionnellement, particulièrement pour Jason et les répercussions se sont ressenties au cours de cet incident."
Alors que Jason Russell marque une page de l'histoire en créant ce film, il tombe en névrose totale une semaine après la diffusion du film. Je suis d'avis de croire qu'il n'a pas supporté la médiatisation subite de lui et de sa famille et surtout, les avis négatifs des médias. Qui supporterait d'être diabolisé alors même qu'on essaie de conscientiser les gens? Comme un soufflée, l'engouement pour Joseph Kony est tout de suite retombé. Quand j'ai vu les images de Jason Russell nu dans les rues de Los Angeles, j'ai bien sûr été très choqué. Mais en même temps, je ne pouvais pas arrêter de me dire que quelque chose clochait. Aussi tôt que l'association se fait flinguée par les médias, Jason descrédibilise l'image de l'association. Comme beaucoup de gens sur les réseaux sociaux, je suis persuadée qu'il n'a vraiment pas supporté les critiques qui sévissaient auprès de lui et de sa famille.
Je tiens à noter que les critiques qui ont été faites envers l'association ne sont pas vraiment fondé. On dit que l'ONG aurait des finances malsaines et qu'ils n'utiliseraient l'argent que pour en faire une guerre envers l'Ouganda. Mais regardons bien les faits. Invisible Children a crée des écoles en Ouganda et a crée une station radio pour permettre aux gens de s'exprimer. En ce qui concerne les finances de l'association, elles sont tout à fait transparentes et consultables sur leur site internet.


"N'oublions pas que Jason n'est pas une célébrité des tabloids qui utilisent les divertissement pour gagner sa vie. C'est un activiste qui a dédidié sa vie à une cause auquel il croit. Ce que je sais, c'est que Jason Russell est mon nouveau héros. Il nous rappelle que nous n'avons pas à porter toute la misère du monde sur nos épaules et qu'il est tout à fait possible de se briser sous le poids de nos peurs et de notre insécurité."
Wreckyourself 

Je ne suis pas porte-parole de Invisble Children et il n'est pas vraiment de mon intérêt de parler de ça. Mais je tenais à le faire parce que cette affaire m'a touché du début à la fin. Je ne suis pas entrain de dire que l'association est parfaite et je ne cautionne pas tous les actes de Jason. Mais il faut reconnaître à I-C leur excellente communication de crise. Ils font de leur mieux pour garder la tête hors de l'eau tandis que leur image prend pas mal de coups. Je crois qu'il est assez facile de critiquer sans regarder le fond des choses. Pour une fois dans ce monde, c'est le bien qui a fait un buzz. Ce sont des humains qui parlent d'autres humains. Les médias essaient souvent de nous déshumaniser en nous persuadant qu'il est normal que certains vivent dans des conditions misérables. On se consacre tout le temps à des sujets inutiles pour éviter de se rendre compte qu'on se comporte de façon inhumaine. En aidant pas mais surtout, en ne pensant pas à ceux qui souffrent. J'avoue que ce reportage est une forme de propagande... Mais au moins, pendant 30 minutes, on regagne l'empathie qu'on avait perdu au gré des images catastrophiques.

lundi 26 mars 2012

Mes obsessions du moments

Je veux des bracelets.

De la craie dans les cheveux


MMmmmhhh... Une glace et du chocolat fondant.
J'ai trop envie de faire de la danse bien que je n'ai aucun sens du rythme. Je vais craquer et m'inscrire dans un cours.


mardi 20 mars 2012

Les habitudes d'une winneuse

Mon humeur actuelle me pousse à écrire des articles plus personnels et surtout, plus engagés. L'an dernier, j'ai passé mon temps à me faire du mal. Je ne veux pas entrer dans les détails mais j'ai vécu une phase de déprime générale qui a complètement changé la personne que je suis aujourd'hui. Je me sens plus forte, plus grande, plus motivée. J'ai envie de tenir mes engagements et devenir une winneuse. For once. J'ai passé les 19 dernières années de ma vie à tout perdre. Les objets, les amis et l'estime de soi. Je voudrais dépasser ce stade et me créer un nouveau mode de vie. Ouais, je m'y mets, l'américaine qui est en moi s'exprime : I want a new lifestyle.
En s'inspirant d'un livre que je n'ai pas lu, je vais me conseiller les 7 habitudes des gens qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent.
1) Manger sain
Je peux dire adieu aux boissons pétillantes et bonjour à l'eau ! Je vais me faire des salades pour le midi, sans oublier de petit-déjeuner.
Image: les clubs sandwiches

2) Devenir ponctuel
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, c'était un véritable fléau. Le mot est FORT mais c'était vraiment très difficile pour moi. J'ai eu la chance de rencontrer une personne qui m'a réellement forcée à faire des efforts et je m'améliore petit à petit.

3) Prendre soin de soi et de ceux qui nous entourent
Je pense que c'est primordial. Je suis très paresseuse mais il arrive des moments où j'ai besoin de me regarder dans une glace en me disant, tu vas RUN THE WORLD ! C'est important de se sentir belle. Et puis, les proches ont un gros impact dans notre vie, en les rendant heureux, on est soi-même heureux. 


5) Avoir le sens de l'organisation 

Prendre note de ce que je dois faire au moment même où j'y pense.
6) Soigner son environnement

Une maison organisée et propre, c'est 90 % de temps gagné et il est plus simple de réussir le défi n°2. En plus, c'est tellement plus agréable de vivre dans un environnement sain.
7) Positiver ! 

On ne le dira jamais assez, être positif, c'est se permettre ce qu'on croit impossible ou difficile. Je reprendrai les termes d'Obama en disant qu'il faut "avoir l'audace d’espérer. Le système d'ondes positives fonctionnent vraiment. Sans vouloir transformer ce blog en délire new age, la loi de l'attraction existe ! Preuve en est que je l'ai expérimenté. (Affaire à suivre dans un prochain billet.)
J’espère juste que tout ce que je me raconte-là, ce n'est pas du baratin et que je vais me forcer à tenir mes promesses. J'ai trop souvent perdu dans ce petit jeu qu'on appelle la vie. Là, je veux vraiment gagner! J'ai l'impression qu'en mettant des mots sur ce que je veux faire, mon action devient plus concrète, plus réel et ancrée dans le temps. Je me fais une promesse.

lundi 19 mars 2012

Une image déformée de soi-même


Le miroir, un ami et/ ou un ennemi. J'ai souvent détesté mon reflet, je l'ai aimé aussi quelque fois mais j'ai toujours eu une relation malsaine avec lui... Me regarder pendant des heures, apprécier ou détester mon popotin. Une grande partie de mon adolescence a été consacré à ça: une observation minutieuse de ce corps que je n'ai pas choisi. C'est vrai que personne ne choisi son physique mais on aimerait pouvoir le contrôler au mieux. Maîtriser chaque boucle, chaque bourrelet, chaque cerne... Tel est le but de l'homme moderne. Avoir une prise sur son corps. L'industrie de la beauté, de la chirurgie esthétique et du sport tournent à plein régime. Saviez-vous que chaque jour, nous étions assommé par plus de 5000 messages publicitaires?
A cette allure-là, il n'est pas étonnant de voir des femmes qui tueraient pour avoir le corps de fillettes. Rappelons-nous bien d'un fait: la moyenne d'âge des mannequins est de 17 ans. On nous arrose donc, tous les jours d'images de personnes qui n'ont même pas atteint leurs corps de femmes. Des magazines comme Top Santé par exemple, qui s'adressent à un public de trentenaires fait pareil. Des gamines sont en couverture et des jeunes filles font la pub de crème anti-rides. Allez , soyons sérieuses , jusque quand allons-nous laisser tout ça durer? 

Actuellement, la mode sur tumblr, c'est la thinspiration. Ce terme est un concentré de "thin"= maigreur et "inspiration". Des milliers de blogs se consacrent à ça. Montrer des mannequins plus maigres les unes que les autres. Elles s'échangent des phrases chocs, des photos tas d'os,... Tout ça pour se motiver à persévérer dans leur régime. Un peu glauque tout ça...

Je pense qu'on oublie souvent qu'être en bonne santé et être maigre ne vont pas forcément de pair. Je soutiens totalement les personnes qui font attention. Faire du sport et être attentif à son alimentation ne peuvent qu'être une bonne chose dans cette société ultra consumériste. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès. Ce n'est pas parce que votre corps ne correspond pas tout à fait aux canons de beauté en vigueur qu'il est laid. Je dirais même que tout ce tapage qu'on fait autours de l'IMC est une plaisanterie. Aucune formule mathématique n'a à vous dire si vous êtes en bonne santé ou non. Ça dépend de bien plus de facteurs que ce qu'on veut nous faire croire. Au final, je vous encourage à vous méfier de tout ces médias qui veulent tout simplement nous pousser à consommer toujours un peu plus.