mercredi 27 juin 2012

Jeune,rebelle et amoureuse


Depuis toute petite, on rêve du prince charmant qui viendra nous enlever de cette prison dorée qu'est la maison familiale. Hors, lorsque ce prince présumé frappe à notre porte, il se trouve qu'il n'est pas toujours aussi charmant que ce à quoi on s'attendait. On dit qu'il faut embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver le prince charmant, alors on s’exécute.










 MalheureusementMalheureusement, l'histoire ne disait pas qu'on risquait de se faire mal autant de fois et même d'en arriver à souffrir de "pisanthrophobie. " (Qui serait la peur de refaire confiance à quelqu'un après de nombreuse expériences douloureuses en amour.)

En préparant cet article, j'ai retrouvé de vieux textes que j'écrivais, plus jeune (très jeune) mais heureusement, mon immaturité de l'époque a du bon. Il me permet de comparer ma façon de pensée à différents stades de ma vie.
 A seize ans, je bloguais déjà. Un jour, j'ai écrit:"S'il ne se trouve dans le regard d'une mère, le sourire d'un père, le réconfort d'un ami. Quel est ce sentiment si fort qui semble animer les hommes de passion, les inspirer à tel point qu'ils puissent se surpasser. Les artistes : musicien ou acteur ; les plus grands philosophes sont transportés par cette sensation si étrange. Je ne suis pas sur d'avoir un jour réellement ressenti celle-ci. J'espère, un jour, pouvoir la comprendre, la connaître à mon tour. L'expérimenter est une chance inouïe et devrait être à la portée de tous. Cette chose qui m'a été si souvent décrite dans les livres, le cinéma. Tellement belle de loin, l'est-elle vraiment ? Je pense que oui, ce sentiment ne peut être à la base que beau et pure, mais j'ai vu tant de haine émaner par la suite de celui-ci, que je souhaite du plus profond de mon cœur qu'il existe et qu'il ne soit l'invention d'un homme."
Fort heureusement, avec que le temps, j'ai une vision moins romancée de l'amour. Je suis sortie des écrans et devinez quoi? J'ai testé l'amour en vrai. 


Vous savez celui qui est fait de chair et de sang, bien loin de celui qu'on aperçoit quand on le vit par procuration. Bien que je ne me targue pas de donner de leçons avec le peu d'expérience que j'ai,j'avais besoin d'en parler. Aimer quelqu'un a du bon. Beaucoup de bon même. On dégage des hormones agréables et on apprend le don de soi. Sans passer par là, je pense qu'il serait impossible d'élever des enfants. Le gros problème avec le grand Amour (quand on pense l'avoir trouvé), c'est de rester soi-même. Je n'insinue pas que l'on devient bipolaire une fois que l'on est en couple mais on est moins souvent confronté à nous-même.  On a deux fois moins de temps pour ses amis, ses passions, ses envies, ses moments de réflexion... On est enfermé dans une bulle à deux. Une relation forte nous change qu'on le veuille ou non. Et je pense que c'est à ce niveau qu'il faut travailler pour être prête le jour d'une possible (bien que non-voulue) rupture. "Expect the best, get ready for the worst." Même si on est jamais prête pour le pire, l'envisager est une force. Mais ce qui me parait essentiel, c'est d'avoir une idée claire de qui l'on est avant de se lancer à corps perdu dans une relation. Ainsi au moins, même si l'on en sort changé, on ne sera pas perdu. C'est le grand risque quand on aime étant jeune, ne plus savoir qui l'on était avant le début de la relation. 

**A noter que j'ai écrit ce post sous la voix larmoyante de Regina Spektor. (On a vu mieux comme musique pour une fille aussi peu romantique que moi. :p )

En dehors du 2.0...

Je me suis rarement sentie aussi vivante mais à mesure que les jours passent, j'ai l'impression de perdre un peu de moi-même. Cette année scolaire a été riche. Aussi bien affectueusement que professionnellement. J'ai appris beaucoup sur moi-même et les autres. Je grandis, j'apprends & je passe beaucoup moins d'heures sur les écrans. Bloguer me manque... Mais j'ai passé les 3/4 de mon temps à écrire cette année. Je suis étudiante en communication, je veux qu'écrire devienne mon métier mais ça me pousse à vous abandonner très souvent. J'ai bossé durant le mois de mai pour Brusselslife , ce qui fût l'une des plus belles expérience de ma vie. Mais boulotter 8 heures devant un écran, ça donne moins envie d'écrire de retour à la maison. A la fac, c'est pareil. Entre les dissert' et les exams, l'activité principale tourne autours de la plume. Et bien que j'adore les blogs, je pense que vivre en dehors du numérique est indispensable.
Je dois avouer que j'ai aussi un peu, beaucoup fait la fête. Tout ça pour vous dire que je n'ai aucune excuse. J'ai mis la blogosphère en mode OFF un moment : vous m'excuserez les amis?